Sigmund Bergmann avait émigré en Amérique où il a travaillé au laboratoire de Thomas Alva Edison, devenant rapidement le bras droit de son employeur. Il aura joué un rôle important dans les incentions d'Edison (notamment le phonographe et la lampe à incandescence).
En 1880 il fonde la Société S. Bergmann & Co. pour l'exploitation de son système d'éclairage électrique et construit la première centrale à New York puis une autre à Milan.
Après un retour en Allemagne en 1899, Bergmann se lance dans l'automobile. D'abord sous la marque Fulgura, puis en 1907 il présente ses camionnettes de livraison électriques...
Mais la production, non rentable, est abandonnée.
Sous la direction de l'ingénieur Alfred Barauner, Bergmann produit ses premiers véhicules à essence... mais, là aussi, le manque de succès conduit à un accord de licence avec la société belge La Metallurgique...
>> lien vers Bergmann-Metallurgique >>
Au début de la première guerre mondiale, Bergmann-Elektrizitäts se tourne vers la production d'armes.
La production de voitures est arrêté mais celle des camions s'intensifie avec des modèles à essence de 1 à 4 tonnes. Puis, lorsque le carburant s'est raréfié, la construction de véhicules électriques a redemarré.
Après la fin de la guerre, Bergmann-Elektrizitäts continue à produite des véhicules électriques utilitaires avec la gamme BEL... le meilleur client étant la Reichspost.
En 1937, la société étand sa production avec des chariots électriques repris de Siemens-Schuckert, de Berlin (voir par ailleurs)...
A partir de 1939, la Wehrmacht n'avait pas besoin de voitures électriques en raison de leur faible autonomie et la production prend fin.
En 1945, les forces d'occupation soviétiques démantèlent l'usine déjà détruite à 75 %.
L'entreprise s'appellera désormais VEB Bergmann-Borsig et construira des grandes turbines et des générateurs de centrales électriques...
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1907 1922